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Se comparer en tant parent: déconstruire pour mieux aimer

  • Photo du rédacteur: Dorlie Kabieni
    Dorlie Kabieni
  • 25 avr.
  • 2 min de lecture

Se comparer aux autres parents, céder à la pression ambiante… nous le faisons tous, consciemment ou non. Mais est-ce vraiment la meilleure façon de vivre sa parentalité, même si nous savons qu’il n’existe pas de "bonne" façon unique de faire ?

Cela commence souvent par les discussions sur le sommeil : "Mon fils, ma fille fait ses nuits." Et pour ceux dont les enfants ne dorment pas encore paisiblement, c'est la gêne, la culpabilité, la peur d'avoir mal fait quelque chose. Tandis que d'autres, fiers de "réussir", semblent avoir tout juste. Mais au fond, les adultes eux-mêmes font-ils toujours leurs nuits ? Certains sont insomniaques, d’autres se couchent tard ou se lèvent tôt… Alors pourquoi exiger d’un nourrisson ce que nous, adultes, avons du mal à accomplir ?

Chaque enfant a son propre rythme, et cela ne fait pas de lui un enfant "à part". Cela ne fait pas de ses parents de "mauvais" parents.

Autre sujet souvent chargé de jugement : le lieu de sommeil. Mettre son bébé seul dans sa chambre est une norme très occidentale, destinée à favoriser l'autonomie précoce. Pourtant, dans de nombreuses cultures africaines et asiatiques, parents et enfants dorment ensemble, sans que cela n’engendre plus de problèmes psychologiques. Pire encore, ici, certains parents n’osent pas dire qu'ils dorment avec leur bébé, de peur d’être jugés, y compris par des professionnels de santé.

Pourtant, des études ont montré que le sommeil partagé pouvait même protéger contre la mort subite du nourrisson, notamment lorsqu’il est pratiqué de manière sécurisée. Dans d'autres cultures, si le sommeil partagé représentait un tel danger, il aurait été abandonné depuis longtemps.

Je ne fais pas ici l'apologie d’une méthode particulière : il ne s'agit pas de dire qu’il faut dormir avec son enfant ou le mettre dans son lit à part. Il s'agit simplement de déconstruire nos croyances, car elles varient selon les époques, les lieux, les cultures.

Comme me le rappelait une amie : "La vérité d’un jour n’est pas celle de toujours." Il faut s’écouter, se faire confiance, écouter son enfant.

Ne vous laissez pas écraser par la pression sociale. Inspirez-vous des conseils qui résonnent en vous, et laissez de côté ceux qui ne vous conviennent pas. Osez suivre votre propre chemin, humblement, bienveillamment, en grandissant avec vos enfants.

N'oubliez jamais : il n’y a pas une seule bonne manière de faire. Faites-vous confiance. Expérimentez, apprenez, et avancez avec amour.

Je vous laisse avec cette citation de Françoise Dolto, célèbre pédiatre et psychanalyste française.



"Il n’y a pas de recette pour devenir un bon parent, il n’y a que l’amour, la patience et l’attention."

Alors, surtout respirer, ecoutez-vous, et merde les jugements.


Votre Working mum cabossée.



 
 
 

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